Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria
Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria
Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria
Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria
Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria
Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria
Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria
Tout le monde aime Jeanne Céline Devaux L’Été au cinéma Besançon kursaal les 2 Scènes
©Les Films du Worso / Os om e a fúria

Tout le monde aime Jeanne

Céline Devaux – 1h35, 2022
avec Blanche Gardin, Laurent Lafitte, Maxence Tual

Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport, elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.

En marche vers le succès, le pas de Jeanne est métronomique. Patronne d’une start-up, cette ingénieure d’une quarantaine d’années est sur le point de lancer son projet Nausicaa, censé nettoyer les océans et sauver le monde. Jeanne en est convaincue : comme Marie Curie, elle est la femme d’un siècle. Le jour du lancement, rien ne se passe comme prévu… Sa colonne submersible, dévoreuse de déchets, se désintègre quelques secondes après sa mise à l’eau. En un réflexe pavlovien, Jeanne plonge et nage quelques brasses vers le désastre. La vidéo fait le tour d’internet. Pour échapper à la honte, elle part à Lisbonne et profite de ce drame pour en régler un autre : mettre en vente l’appartement de sa mère qui s’est suicidée un an plus tôt. Dans le paysage des vaudevilles du cinéma français, plein à craquer de querelles amoureuses et communautaires, Céline Devaux prend la tangente en proposant une belle comédie de la dépression. Venue du dessin animé (avec deux courts-métrages primés, Le Repas dominical et Gros chagrin), la réalisatrice injecte dans son premier long en prises de vues réelles, de courtes séquences crayonnées qui décrivent aux petits oignons la tension névrotique de Jeanne, bien décidée à éviter tout progrès notoire pour sortir de son état. La rencontre fortuite avec Jean ravive avec une foi étincelante l’art cinématographique du duo, ici donc celui d’une carriériste défaite et d’un hurluberlu insouciant. D’emblée, Jeanne déteste sa nonchalance, sa légèreté, sa spontanéité qui ne font que renforcer, en comparaison, sa défaite morose. Son allégresse féconde semble pourtant être le seul remède valable au cauchemar de l’auto-torture.
— Maroussia Dubreuil, Le Monde

Petit Kursaal
Le 19 juillet
Le 19 juillet 2023 à 18h
Le 19 juillet 2023 à 20h30
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

sortie en salle le 7 septembre 2022

→ Précédé du court métrage Matières à rêver (Florence Miailhe – 6’, 2009)