La Dolce Vita | Fellini | Cinéma Les 2 Scènes
© 1960 Pathé Films Riama film
La Dolce Vita | Fellini | Cinéma Les 2 Scènes
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La Dolce Vita | Fellini | Cinéma Les 2 Scènes
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La Dolce Vita | Fellini | Cinéma Les 2 Scènes
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La Dolce Vita | Fellini | Cinéma Les 2 Scènes
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La Dolce Vita

2h55, Italie, 1960
avec Marcello Mastroianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée

Marcello Rubini, chroniqueur mondain brillant et désabusé, sans cesse à l’affût d’échos indiscrets, revoit la belle Maddalena, une héritière désœuvrée, au cours de l’une de ses sempiternelles tournées nocturnes. Il passe la nuit avec elle puis rentre chez lui, où sa compagne, Emma, a essayé de se tuer… 

Véritable icône filmique, marqué à jamais par le parfum de scandale qui fit son immense succès tant en Italie qu’à l’international, La Dolce Vita reste ce sommet de la cinématographie mondiale anesthésié par le poids d’un mythe éclipsant son absolue radicalité esthétique. L’indéniable importance socio-historique de ce film, témoin et acteur d’une transformation en profondeur de la société italienne, a en effet trop longtemps masqué sa singularité expressive et son caractère central au sein de la cinématographie européenne. Point nodal de la filmographie fellinienne,
La Dolce Vita est à la fois l’aboutissement d’une -écriture et l’adieu à un monde issu de l’après-guerre, une conclusion et un renouvellement. Constitué d’une dizaine de chapitres clairement identifiés dans leur singularité temporelle et- -narrative, La Dolce Vita opère une transition du réalisme vers le subjectivisme, de la chronique sociale vers l’autobiographie et plus généralement de l’extériorité vers l’intériorité. L’abandon des décors réels au profit des studios de Cinecittà, la stylisation de plus en plus extrême de la direction artistique, une narration de moins en moins mue par les ressorts de la causalité – temporelle et dramatique – sont autant de facteurs visibles qui distinguent les deux époques de la filmographie fellinienne. Pourtant, c’est bien la même matière qui est travaillée, cette même trame confuse que tisse la projection de nos rêves, ridicules et sublimes, au cœur de la réalité.
Mathias Sabourdin, Dictionnaire du cinéma italien, 2014

Petit Kursaal
Du 8 au 12 octobre
Le 8 octobre 2022 à 17h30
Le 12 octobre 2022 à 15h
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

Palme d’or, Festival de Cannes, 1960