Homme au téléphone et femme en train d'écouter la conversation en arrière plan.
© Tamasa
Femme au pull rose pétant, regarde au-dessus de son épaule.
© Tamasa
Homme seul marchant sur les railles du train.
© Tamasa
Homme au téléphone et femme en train d'écouter la conversation en arrière plan.
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Femme au pull rose pétant, regarde au-dessus de son épaule.
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Homme seul marchant sur les railles du train.
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Paris, Texas

Wim Wenders – 2h25, Allemagne de l’Ouest / France, 1984
avec Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski, Dean Stockwell
Palme d’or, Festival de Cannes

Venu de nulle part, titubant dans le désert, homme épuisé s’effondre : Travis Henderson réapparaît subitement après quatre années d’errance. Son frère Walt vient le chercher et le ramène chez lui, à Los Angeles. En chemin, Travis apprend que sa femme, Jane, est partie pour une destination inconnue en abandonnant leur fils Hunter, âgé désormais de huit ans. Travis réapprend doucement à vivre et redécouvre son fils. Ensemble, ils partent à la recherche de Jane.

Une robe-pull en mohair rose, une casquette rouge, le bleu du ciel, le blond ardent d’une chevelure, les accords stridents et slidés d’une guitare de Ry Cooder… Paris, Texas est reconnaissable entre mille. Il suffit de convoquer certaines de ces particules pour que se réactive instantanément son souvenir. L’immédiateté avec laquelle la mémoire en recompose les images, ainsi que la résistance du film au vieillissement, en fait très certainement un objet culte. [...] Le cinéaste allemand met en scène cet homme immense et muet, traînant son chagrin dans le désert. C’est l’histoire d’un amour nocif, d’une famille disloquée, d’un foyer impossible à rebâtir. Paris, Texas s’offre comme le versant triste, mais apaisé, de cette violence et Wim Wenders filme ce que le cinéma classique nourri de clichés romantiques a peu filmé : l’après-passion, le temps de la réparation, celui de la rédemption. Harry Dean Stanton est ce néo-cowboy abîmé dont la casquette rouge a remplacé le chapeau, quand Nastassja Kinski apparaît comme le spectre déréalisé d’une Marilyn Monroe éclatante puis déchue, passée d’un film en Super 8 offrant le bonheur de deux amoureux, à la petite cabine d’un peep-show misérable.
Marilou Duponchel, Les Inrocks

Petit Kursaal
Du 18 au 24 mars 2025
Mardi 18 mars 2025 à 20h
Vendredi 21 mars 2025 à 17h30
Lundi 24 mars 2025 à 15h30
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

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