No Country for Old Men.  Un homme dans le désert rejoint une voiture
©Roger Deakins
No Country for Old Men. Un homme dans la nuit
©Roger Deakins
No Country for Old Men. Un homme tire avec un fusil dans une chambre
©Roger Deakins
No Country for Old Men.  Un homme dans le désert rejoint une voiture
©Roger Deakins
No Country for Old Men. Un homme dans la nuit
©Roger Deakins
No Country for Old Men. Un homme tire avec un fusil dans une chambre
©Roger Deakins

No Country for Old Men

2h02, États-Unis, 2008
avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin
Prix du meilleur film et meilleur réalisateur, Oscars 2008

À la frontière qui sépare le Texas du Mexique, les trafiquants de drogue ont depuis longtemps remplacé les voleurs de bétail. Lorsque Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui a conduit à ce drame. Et quand il prend les deux millions de dollars qu’il découvre à l’intérieur du véhicule, il n’a pas la moindre idée de ce que cela va provoquer... Moss a déclenché une réaction en chaîne d’une violence inouïe que le shérif Bell, un homme vieillissant et sans illusions, ne parviendra pas à contenir...

Rejoignant au sommet Blood Simple (1984) et Fargo (1996), No Country for Old Men est une œuvre tendue sur le fil du rasoir, palpitante comme une artère tranchée, mais aussi subtilement distanciée. Un film coenien comme on les aime, à double fond et double visage, distribuant l’humour et le macabre, la farce sanglante et le pessimisme métaphysique, la puissance du film noir et les magnificences du film de route. Cette œuvre a lieu logiquement à la lisière d’une frontière, celle qui sépare le Texas du Mexique. Un territoire plus que balisé par le cinéma américain (du western au polar), mais comme redécouvert par les premiers plans d’une beauté plastique à couper le souffle – le désert, son aridité sauvage, ses découpes majestueuses, ses couleurs vertigineuses. Les Coen y inscrivent le vieux et lancinant défi lancé par le Grand Ouest à la civilisation, avec toutes les questions que cet espace suppose : quid du mythe de l’innocence et de la conquête, quid du cinéma qui le remet sur le métier, quid de la grande nation dont l’identité s’est forgée sur ce mythe et sur ce cinéma ? On s’en doute un peu, la réponse des frères Coen est d’une truculente noirceur.
Jacques Mandelbaum, Le Monde

Petit Kursaal
Du 4 au 6 juin
Le 4 juin 2024 à 20h30
Le 6 juin 2024 à 18h15
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial