Nausicaä de la Vallée du Vent | Hayao Miyazaki
©Studio Ghibli
Nausicaä de la Vallée du Vent | Hayao Miyazaki
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Nausicaä de la Vallée du Vent | Hayao Miyazaki
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Nausicaä de la Vallée du Vent | Hayao Miyazaki
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Nausicaä de la Vallée du Vent | Hayao Miyazaki
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Nausicaä de la Vallée du Vent | Hayao Miyazaki
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Nausicaä de la Vallée du Vent

1h57, Japon, 1984
Dès 10 ans

Sur une Terre ravagée par la folie des hommes durant les « sept jours de feu », une poignée d’humains a réussi à survivre dans une vallée protégée par le vent. Ce peuple agricole est pourtant menacé par une forêt toxique qui ne cesse de prendre de l’ampleur, forêt où seuls survivent des insectes géants et mutants. Ces quelques survivants voient un jour leur roi bien-aimé assassiné et leur princesse Nausicaä faite prisonnière. Or cette dernière, sensible à la nature et à l’écosystème, est seule capable de communiquer avec les mutants…

C’est le tout premier long métrage que Miyazaki a réalisé en suivant complètement son inspiration. Il surgit comme une comète dans le paysage de l’animation mondiale au moment où la firme Disney s’enlise dans des œuvres dispensables. Nausicaä tranche complètement avec tout ça. D’abord parce que l’héroïne y occupe une place qu’aucun personnage féminin de cartoon à notre connaissance n’avait occupée avant elle. Ensuite, parce que si, tout au long du film, Nausicaä fait preuve d’une extrême « sensibilité » (stéréotype féminin par excellence) vis-à-vis de la nature, la princesse de la Vallée du Vent manie aussi l’épée, tout autant que l’éprouvette. C’est une guerrière, une scientifique, au même titre qu’une humaine. Surtout, l’insolite nouveauté de Nausicaä est de nous montrer la nature à défendre de la destruction des humains sous les traits non pas de mammifères mignons (les tanuki de Pompoko…), mais d’insectes géants. On ne parle pas d’insectes anthropomorphes et sympas type 1 001 pattes, mais de cloportes gros comme des baleines, impénétrables à la compréhension humaine. Défendre des animaux qui ressemblent à ce que nous attendons d’eux est une chose, nous dit Miyazaki. Mais la nature est la grande altérité par excellence, une altérité que, pourtant, nous devons sauver. Nausicaä se montre même tendre, avec des bêtes qui n’ont pas d’expression, pas de paroles articulées. Tout cela est d’une modernité extraordinaire.
Arnaud Gonzague, L’Obs

Petit Kursaal
Du 4 au 6 décembre
Le 4 décembre 2023 à 18h15+ (vf)
Le 5 décembre 2023 à 16h+ (vo)
Le 6 décembre 2023 à 20h30+ (vo)
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial