Homme qui montre une photo
©Warner Bros.
Homme menace autre homme avec un pistolet
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Homme et femme dans un diner
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Homme qui montre une photo
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Homme menace autre homme avec un pistolet
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Homme et femme dans un diner
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Memento

1h56, États-Unis, 2000
avec Guy Pearce, Carrie-Anne Moss, Joe Pantoliano

Leonard Shelby, agent d’assurances, souffre d’amnésie depuis qu’il a pris un coup sur la tête en tentant de venir en aide à sa femme, Catherine, victime d’une agression. Malgré son handicap, il est fermement décidé à retrouver le violeur et assassin de son épouse. Il compulse de vieilles photographies qui lui livrent des bribes de son passé, note sur des fiches les informations qui lui reviennent en mémoire et parsème son corps de tatouages afin de garder un souvenir tangible de ce qu’il a vécu et compris au fil de son enquête. Au cours de ses recherches, il rencontre des personnages étranges aux déclarations contradictoires, qui ajoutent encore à sa confusion…

On l’avait repéré avec Following, petit thriller filmé dans un noir et blanc faussement négligé : l’histoire d’un suiveur suivi, se retrouvant manipulateur manipulé. Ça allait vite, c’était nerveux, intrigant. Christopher Nolan récidive avec Memento. (…) Il nous assène, boum, en pleine gueule, des scènes bizarres, et c’est après qu’il nous explique comment les personnages en sont arrivés là. D’où l’impression d’un chaos permanent. Memento est une mécanique subtile. Angoissante pour le personnage. Excitante pour nous. Car, bien sûr, c’est un jeu. Le réalisateur joue avec nous. Depuis Following, on savait Christopher Nolan, formidable illusionniste. Ça se confirme. Mais qu’est-ce qu’un réalisateur, après tout, sinon un prestidigitateur censé nous charmer, au sens propre du terme. Le procédé qui consiste à raconter une histoire à l’envers, Harold Pinter l’avait utilisé dans sa pièce Trahisons (devenue au cinéma Trahisons conjugales). Mais, ici, point de psychologie. Juste une plongée dans l’inconscient. Et cette course-poursuite, entrecoupée de soliloques du héros, filmés, eux, en noir et blanc, finit par provoquer un beau vertige.Celui qu’on éprouve devant quelqu’un qui craque, qui a peut-être déjà craqué, et se raccroche à une logique imprévisible.

Pierre Murat, Télérama

Petit Kursaal
Du 11 au 21 mars
Le 11 mars 2024 à 20h30
Le 12 mars 2024 à 18h15
Le 18 mars 2024 à 16h15
Le 21 mars 2024 à 17h30
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial