L’Étrange Noël de monsieur Jack
Henry Selick – 1h15, États-Unis, 1993
Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s’ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête d’Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C’est alors qu’il a l’idée de s’emparer de la fête de Noël…
Jack fait sa tournée sur un traîneau en forme de cercueil, tiré par des rennes squelettiques. L’antre d’Oogie Boogie, un dingue du jeu (qui chante comme Cab Calloway), ressemble à la fois à un casino plein de néons multicolores et à une salle de torture médiévale. Quant au Dr. Finklestein, le geôlier de Sally, il se déplace sur un fauteuil roulant et ouvre régulièrement sa boîte crânienne pour se gratter le cerveau. Vision macabre ? Non. Splendeur visuelle ! L’Étrange Noël de monsieur Jack est conçu comme une comédie musicale, entièrement « jouée » par des marionnettes animées. La technique est éblouissante. Jack se déplace avec la grâce d’un Fred Astaire plongé dans l’univers d’Edgar Poe. Tim Burton* fait slalomer sa caméra au milieu d’une foule de personnages. Les mouvements sont si fluides et si beaux qu’on oublie qu’ils ont été effectués millimètre par millimètre et image par image !
* Tim Burton a écrit et dessiné ce conte fantastique, réalisé ensuite par Henry Selick.
Bernard Génin, Télérama
Autour de Noël au cinéma
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ImageDu 1 au 4 décembreErnst Lubitsch – 1h37, États-Unis, 1940
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ImageDu 1 au 3 décembreDouglas Sirk – 1h30, États-Unis, 1955
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ImageDu 4 au 6 décembreTim Burton – 2h06, États-Unis / Royaume-Uni, 1992