Monde lunaire avec astronautes qui marchent
©Warner Bros.
Femme astronaute dans l'eau
©Warner Bros.
Femme et homme en costume d'astronaute le regard grave
©Warner Bros.
Monde lunaire avec astronautes qui marchent
©Warner Bros.
Femme astronaute dans l'eau
©Warner Bros.
Femme et homme en costume d'astronaute le regard grave
©Warner Bros.

Interstellar

2h48, États-Unis, 2014
avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine

Dans un proche futur, la Terre est devenue hostile pour l’homme. Les tempêtes de sable sont fréquentes et il n’y a plus que le maïs qui peut être cultivé, en raison d’un sol trop aride. Cooper est un pilote, recyclé en agriculteur, qui vit avec son fils et sa fille dans la ferme familiale. Lorsqu’une force qu’il ne peut expliquer lui indique les coordonnées d’une division secrète de la NASA, il est alors embarqué dans une expédition pour sauver l’humanité.

Inception était un voyage intérieur en direction des couches les plus enfouies du cerveau, Interstellar est au contraire tourné vers l’extérieur – vers l’infini et au-delà. Mais le geste est identique : l’hyper-blockbuster cérébral, d’une grande complexité apparente, est mené tambour battant pour éviter que le spectateur n’ait à en boucher les trous. S’il est une qualité que l’on ne peut nier au réalisateur d’Insomnia (encore un titre en “In-”), c’est son sens de la pédagogie, une façon très fluide d’intégrer une certaine complexité scientifique ou philosophique à sa narration. Mais évoquer un concept est une chose, lui donner une forme en est une autre. Interstellar offre son lot de visions. On retrouve ainsi le goût du cinéaste pour les immensités désertiques, les ciels sens dessus dessous et les éléments en furie, sans parler du trip final assez stupéfiant (et pour le coup visuellement inédit). Christopher Nolan a toujours eu la volonté d’offrir le plus grand spectacle possible, de clouer le spectateur sur son siège, de ne lui offrir aucun répit. Et c’est finalement dans les scènes les plus simples que le film marque des points. Un bête champ-contrechamp entre un père et son fils (ou sa fille) soudain réunis après des années, et c’est toute la puissance du cinéma de Nolan – cinéaste obsédé par les pliures du temps et ses effets sur les êtres – qui éclate.

Jacky Goldberg, Les Inrocks 

Petit Kursaal
Du 15 au 21 mars 2024
Vendredi 15 mars 2024 à 20h
Mardi 19 mars 2024 à 14h30
Jeudi 21 mars 2024 à 14h
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

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