INGMAR BERGMAN
(1ÈRE PARTIE)
Auteur d’une cinquantaine de longs métrages réalisés entre 1946 et 2003, Ingmar Bergman occupe une place essentielle dans le patrimoine cinématographique mondial. Influencé aussi bien par le cinéma français des années 1930 que par le néoréalisme italien ou le romantisme allemand, le «magicien du Nord» n’a eu de cesse d’autopsier les rapports familiaux et amoureux, dévoilant ainsi sa passion pour les femmes – et les actrices – mais aussi sa lucidité face à la vie de couple et à la famille. Cette rétrospective en sept films propose de (re)découvrir une oeuvre protéiforme, parfois onirique (Le Septième Sceau, La Source), parfois légère (Sourires d’une nuit d’été), souvent tragique (Scènes de la vie conjugale, Sonate d’automne) où Bergman se révèle un formidable peintre des visages. Plus de six ans après la mort du cinéaste, son oeuvre reste indéniablement une référence majeure pour de nombreuses générations de réalisateurs, de Woody Allen à Pedro Almodóvar, de Philippe Garrel à Arnaud Desplechin en passant par Asghar Farhadi.
Avec le soutien de l’ADRC, l’Agence pour le développement régional du cinéma.