Dessin au crayon d'un homme debout face à une personne de dos, assise
©La Société des Apaches
Page de carnet avec écritures
©La Société des Apaches
Homme au milieu de la foule qui pleure
©ISKRA
Dessin au crayon d'un homme debout face à une personne de dos, assise
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Page de carnet avec écritures
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Homme au milieu de la foule qui pleure
©ISKRA

Chili 1973- 2023

Réalisés à cinquante ans d’intervalle, Septembre chilien (1973) et Revoir l’ambassade (2023) ont en commun de nous projeter au Chili, quelques jours après le coup d’État mené par la junte militaire d’Augusto Pinochet et qui renversa le gouvernement de Salvador Allende le 11 septembre 1973. En partant de l’histoire de ces deux films éloignés dans le temps et ancrés en Franche-Comté, nous évoquerons un traumatisme qui n’a pas fini de hanter les esprits et le cinéma chilien. 

Septembre chilien 

Bruno Muel, Théo Robichet et Valérie Mayoux – 39 min, France, 1973 - Prix Jean Vigo 1973

“Nous étions à l’époque engagés dans l’aventure des groupes Medvedkine, lancée en 1967 à Besançon par Chris Marker et qui se poursuivait à Sochaux. Avec nos amis, ouvriers à la chaîne chez Peugeot, comme dans tous les groupes militants, nous parlions souvent du Chili. Ce qui se passait là-bas nous était proche.” Quelques jours après le coup d’État du 11 septembre 1973, Bruno Muel part au Chili. Il capte la peur et l’angoisse sur les visages mais aussi la parole des militants de l’Unité populaire qui osent témoigner malgré les risques. Les obsèques de Pablo Neruda donnent lieu à la première grande manifestation contre le régime. Chacun prend conscience de l’impitoyable répression qui s’annonce. Cinquante ans après, l’émotion est toujours là, saisissante.

 

Revoir l’ambassade, Chili 1973 

Thomas Lalire et Benoit Keller – 1h08, France, 2023

Au Chili, dans les jours qui suivent le coup d’État du 11 septembre 1973, des centaines d’opposants tentent d’échapper à la répression et se pressent aux portes des ambassades. Françoise de Menthon, la femme de l’ambassadeur français, décide alors d’écrire un journal pour garder une trace de ces heures tragiques et de la mobilisation exceptionnelle de l’ambassade. Cinquante ans plus tard, à Choisey, près de Dole dans le Jura, la famille de Menthon ouvre les portes de son château aux anciens réfugiés chiliens. Les souvenirs ressurgissent et dessinent une mémoire collective.

Petit Kursaal
Le 25 novembre
Le 25 novembre 2023 à 14h+ rencontre
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

→ Les films seront suivis d’une rencontre avec les cinéastes Thomas Lalire et Benoit Keller