Dans une cuisine, cinq personnes sont autour de la table, dont deux policiers. Les cinq personnes se tournent vers la caméra, car une autre personne entre dans la pièce.
© CG cinéma
L'abbé et Jérémie sont dans la forêt, l'abbé porte un panier et pointe du doigt Jérémie en lui parlant.
© CG cinéma
Un jeune homme est allongé et dors. Une femme en peignoir rose est assise à ses côtés et le regarde
© CG Cinéma
Dans une cuisine, cinq personnes sont autour de la table, dont deux policiers. Les cinq personnes se tournent vers la caméra, car une autre personne entre dans la pièce.
© CG cinéma
L'abbé et Jérémie sont dans la forêt, l'abbé porte un panier et pointe du doigt Jérémie en lui parlant.
© CG cinéma
Un jeune homme est allongé et dors. Une femme en peignoir rose est assise à ses côtés et le regarde
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Miséricorde

Alain Guiraudie – 1h43, France, 2024
avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand

Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…

Une très étrange histoire qui se passe dans un village du sud de la France, un village comme un lieu inédit dans le cinéma français, antipittoresque, antinaturaliste, et qui permet qu’advienne une fable à la morale tout à fait indéterminée. […] Il y a bien une trame de film noir dans ce film qui commence et s’achève dans un cimetière, avec de vrais effets de suspense et même de terreur, pour autant toujours subvertis par un réalisme franc, dans la représentation du quotidien somme toute banal de cette poignée de personnages – avec la boulangerie désaffectée, la crainte des on-dit, la teinte bleue criarde de la voiture de Vincent. Il y a bien de la tragédie, dans l’exacerbation de la violence, le soulèvement de secrets, mais sans cesse contrebalancée par un burlesque assumé. La satire affleure parfois dans la manière de caractériser les personnages en types – le boulanger, le curé, le marginal –, mais ne mord jamais – le film les aime bien trop – et il semble que chacun puisse s’émanciper sans cesse de sa position première, sociale ou sexuelle. Il y a une forme de grandiloquence, que d’ailleurs dit ce titre de « miséricorde », un mot emprunté au vocabulaire chrétien, mais qui rencontre une sobriété de la mise en scène, une simplicité quasi grise des dialogues, sans effusion, sans affectation aucune – qui fait qu’on se demande tout au long : mais comment fait Alain Guiraudie pour qu’on ait l’impression de n’avoir jamais vu ça ?
Lucile Commeaux, France Culture

Petit Kursaal
Le 3 septembre 2025
Mercredi 3 septembre 2025 à 18h
Mercredi 3 septembre 2025 à 20h30
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

→ Précédé du court métrage Le Figuier (Jimmy Conchou – 3 min, 2022)

→ Café-ciné à 20h, venez échanger autour d’un verre avec les spectateurs et spectatrices qui ont participé à la sélection des films de L’Été au cinéma (entrée libre).

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