Échappées, au féminin
Kelly Reichardt, Debra Granik et Andrea Arnold occupent une place singulière dans le paysage du cinéma anglo-saxon contemporain. Indépendantes par nécessité autant que par conviction, elles façonnent des œuvres sobres, intenses, profondément ancrées dans le réel. Leur cinéma s’éloigne des récits spectaculaires pour s’attacher aux marges : les territoires ruraux, les existences précaires, les personnages en retrait du monde. Ces héroïnes et héros discrets portent la trace d’une société inégale, mais aussi la possibilité d’une autre manière d’habiter le monde.
Avec la participation des membres du Café-ciné, sur une proposition de Raphaël Rouméas.