Comme un lion. Équipe de foot sur le terrain
©Pyramide
Comme un lion. Photo portrait d'un jeune joueur de foot
©Pyramide
Comme un lion. Couché de soleil avec un jeune joueur et son coach
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Comme un lion. Équipe de foot sur le terrain
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Comme un lion. Photo portrait d'un jeune joueur de foot
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Comme un lion. Couché de soleil avec un jeune joueur et son coach
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Comme un lion

Samuel Collardey – 1h42, France, 2013
avec Marc Barbé, Mytri Attal, Anne Coesens

Mitri a 15 ans et vit dans un village au Sénégal. Comme tous les jeunes de son âge, il joue au foot en rêvant du Barça et de Chelsea. Lorsqu’un agent recruteur le repère, Mitri croit en sa chance. Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. La famille se cotise et s’endette pour l’aider. Une fois à Paris, tout s’écroule : Mitri se retrouve abandonné sans un sou en poche, et ne peut imaginer affronter la honte du retour au village. Une odyssée faite de débrouilles commence alors. Mais son rêve de foot le rattrapera au coin d’une rencontre.

L’ambition de Samuel Collardey était, à travers ce beau film réaliste, de témoigner du scandale des recrutements de jeunes footballeurs en Afrique mais aussi, de livrer un portrait des classes ouvrières françaises, dans la lignée de Pialat. Dans les deux cas, il y parvient avec beaucoup de justesse. Cette réussite tient à la manière dont le réalisateur investit la fiction comme un documentaire mais aussi à ses comédiens. Après L’Apprenti, Samuel Collardey réunit un nouveau duo à l’écran. Marc Barbé, dont on ne cessera de louer l’excellence des compositions, interprète avec une conviction contagieuse, un entraîneur bourru, tombé dans la déchéance. Face à lui, le jeune Mytri Attal fait des débuts au cinéma, pleins de fraîcheur. Comme son personnage, il a été repéré au Sénégal par le réalisateur. Si le parcours de son double fictionnel se solde par la réussite, combien de destins brisés par des vendeurs de rêve peu scrupuleux ? C’est cette réalité amère qui plane au-dessus d’un film, en forme de success story, réaliste et intelligente.
Sandrine Marques, Le Monde

Petit Kursaal
Du 3 au 9 avril
Le 3 avril 2024 à 20h15
Le 9 avril 2024 à 18h15
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

→ Suivi d’une rencontre avec Samuel Collardey, réalisateur, mercredi 3 avril à 20h15