Claude Sautet
La beauté de Romy Schneider et la modernité des femmes qu’elle incarne dans César et Rosalie. La détresse de Montand et le sourire de Reggiani dans Vincent, François, Paul et les autres. L’inémotivité douloureuse de Michel Piccoli dans Max et les ferrailleurs.
À travers eux, c’est nous que Claude Sautet raconte dans ses films hantés par cette mélancolie chaleureuse et grave, reconnaissable entre toutes. On ne présente plus ses films, on se contente de les revoir, avec un bonheur sans cesse renouvelé.
Nicolas Schaller, Le Nouvel Obs