Cinema Paradiso
Giuseppe Tornatore – 2h05, Italie, 1988
avec Philippe Noiret, Jacques Perrin, Salvatore Cascio
Grand prix du jury, Festival de Cannes
Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cinéaste en vogue, c’est tout un pan de son passé qui s’écroule. On l’appelait Toto a l’époque. Il partageait son temps libre entre l’office où il était enfant de chœur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo…
La narration navigue d’époque en époque avec virtuosité, bercée par la bande originale du génie Ennio Morricone et de ses thèmes devenus aujourd’hui cultes. Véritable hymne à l’amitié et à l’amour du cinéma, le film de Giuseppe Tornatore est une madeleine dont on se délecte toujours avec le même émerveillement. Il peut parfois nous paraître suranné mais son traitement romanesque touche souvent en plein cœur, flirtant toujours sur la corde sensible. […] Cinema Paradiso nous conte une époque dont peu se souviennent encore, évoquée avec une certaine mélancolie et tendresse. Le cinéma était alors un loisir peu cher et rassemblait en son enceinte la foule des grands jours autour des westerns et des comédies musicales à succès. Cinema Paradiso suit le parcours intime de Salvatore autant que l’évocation de l’histoire du cinéma et de la place de la salle dans la cité.
Guillaume Louradour, aVoir-aLire.com
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