Une femme dans l'encadrement le porte d'une chambre. A gauche, un miroir montre le reflet d'un jeune homme défiguré en train de boutonner sa chemise et regardant la femme.
© Memento Distribution
Deux hommes sont assis à une table dehors. Assis à gauche, le jeune homme a le visage défiguré et baisse la tête. Assis en face de lui, un homme plus âgé le regarde. En arrière pan, une femme entre les deux hommes regarde le plus jeune et semble inquiète.
© Memento Distribution
Deux policiers marchent droit devant eux dans la rue, en sortant d'une maison. Derrière eux, un homme les regarde partir.
© Memento Distribution
Une femme dans l'encadrement le porte d'une chambre. A gauche, un miroir montre le reflet d'un jeune homme défiguré en train de boutonner sa chemise et regardant la femme.
© Memento Distribution
Deux hommes sont assis à une table dehors. Assis à gauche, le jeune homme a le visage défiguré et baisse la tête. Assis en face de lui, un homme plus âgé le regarde. En arrière pan, une femme entre les deux hommes regarde le plus jeune et semble inquiète.
© Memento Distribution
Deux policiers marchent droit devant eux dans la rue, en sortant d'une maison. Derrière eux, un homme les regarde partir.
© Memento Distribution

Ciné citoyen | Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde

Emanuel Pârvu – 1h45, Roumanie, 2024
avec Bogdan Dumitrache, Ciprian Chiujdea, Laura Vasiliu
Queer Palm, Festival de Cannes

Adi, 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence à se fissurer.

Dans une mise en scène simple, mais redoutablement efficace, le film déploie cette tragédie avec la précision implacable d’une partie d’échecs, les pièces avançant les unes après les autres inexorablement, jusqu’à refermer complètement l’étau autour du jeune garçon, séquestré dans cette impasse du bout du monde, au sens propre comme au sens figuré. Les plans sont fixes, posés, habilement cadrés, avec un jeu sur le hors-champ et, plus inhabituel au cinéma, sur le bord cadre, qui donne son esthétique singulière au film. La lumière d’été, qui éclabousse les paysages magnifiques imprégnés de paix de cette région de la Roumanie, contraste avec la petitesse des personnages et la noirceur de l’histoire. […] Avec ce film bouleversant, le réalisateur roumain met en scène le pire de l’humanité, dans ce qu’il a de plus banal, mais aussi le meilleur, à travers le très pur personnage de Ilinca, et nous offre une grande respiration finale dans laquelle l’horizon, enfin, s’ouvre et s’élargit.
Laurence Houot, Franceinfo Culture

Petit Kursaal
Le 13 mai 2025
Mardi 13 mai 2025 à 20h
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

→ Suivi d’un débat animé par Amnesty International.

Recevez toute l'actualité des 2 Scènes !

Spectacle, cinéma ou jeune public, inscrivez-vous à nos lettres d'informations pour ne plus rien rater.

Inscription