bad boy bubby

Séquestré depuis sa naissance par sa mère, Bubby ignore tout du monde extérieur qu’il croit empoisonné. L’arrivée de son père, dont il était tenu éloigné, va bouleverser sa vie. Le jour de ses 35 ans, Bubby va enfin sortir. Il découvre un monde à la fois étrange, terrible et merveilleux où il y a des gens, de la pizza, de la musique et des arbres.

10 années d’écriture, 32 directeurs de la photographie, 5 prix à la Mostra de Venise 1993, dont le Grand Prix, Bad Boy Bubby est un film culte. Comédie noire décalée, conte philosophique déjanté qui nous fait passer du dégoût au rire, de la tristesse à la joie... Enfermement, libération, aliénation, découverte de soi et de l’autre et qui révèle Nicholas Hope, un acteur fantastique. C’est l’un des films les plus barrés produits ces vingt dernières années. Inénarrable, sombre, rare, l’opus de Rolf de Heer a vite atteint le statut envié de film culte. (...) Bad Boy Bubby offre une première demi-heure proprement hallucinante, avant que le héros n’aille de Charybde en Scylla tout au long de l’intrigue. Le réalisateur a pris soin de s’inspirer des faits divers les plus fous dont il a pu être le témoin... On nage en pleine inspiration lynchienne, avec, en sus, un soupçon de trash, d’humour noir et de folie contagieuse.
Arte - journalventilo.fr