Une Carmen en Turakie
Michel Laubu / Emili Hufnagel
Voyage dans un pays rêvé entre bricolage poétique et poésie bricolée
Le Turak crée un théâtre d’objets visuel et sonore à partir de matériaux de récupération. D’un côté, il y a des objets oubliés dans les greniers, les rues ou sur les plages. De l’autre, des bouts d’airs musicaux qui hantent la mémoire collective. Dans cette libre adaptation de l’opéra de Bizet, Carmen quitte Séville pour visiter la Turakie, un petit pays pouvant exister dans l’imaginaire de chacun.
Au large de l’île de Sein, le phare Ar-men («roche dure» en breton) essuie les tempêtes les plus dangereuses et les plus spectaculaires. «C’Ar-Men»? L’héroïne serait-elle un cœur de pierre qui déchaîne les passions amoureuses les plus dangereuses et les plus spectaculaires ?
Ces questions sont à l’origine d'Une Carmen en Turakie, une histoire en milieu marin où les destins des personnages oscillent dans d’instables kayaks. Toute l’intimité de l’intrigue amoureuse y repose sur la transposition de l’opéra originel en musique de chambre, interprétée par une fanfare de crabes, un chœur de poissons ou des crevettes mandolinistes. Ce petit monde est accompagné par la guitare enregistrée de Rodolphe Burger, qui a apporté son éclairage musical au projet.
Générique
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