À gauche, Catherine Deneuve. À droite, Alain Delon. Ils se regardent en se tenant les mains. à l'arrière plan, il y a de longs rideaux tendus.
© Studio Canal
Devant une banque, une voiture noire est à l'arrêt. Deux hommes masqué sont entre la voiture et l'entrée de la banque. L'un d'eux est armé, l'autre tient un gros sac qu'il va mettre dans la voiture.
© Studio Canal
Au centre, Alain Delon porte un casque sur les oreilles et écoute une séquence. autour de lui, des hommes en costumes le regarde.
© Studio Canal
À gauche, Catherine Deneuve. À droite, Alain Delon. Ils se regardent en se tenant les mains. à l'arrière plan, il y a de longs rideaux tendus.
© Studio Canal
Devant une banque, une voiture noire est à l'arrêt. Deux hommes masqué sont entre la voiture et l'entrée de la banque. L'un d'eux est armé, l'autre tient un gros sac qu'il va mettre dans la voiture.
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Au centre, Alain Delon porte un casque sur les oreilles et écoute une séquence. autour de lui, des hommes en costumes le regarde.
© Studio Canal

Un flic

1h38, France / Italie, 1972
avec Alain Delon, Richard Crenna, Catherine Deneuve

Simon, Louis, Marc et Paul forment un gang bien rodé. Seul un flic, Édouard, semble être en mesure de les inquiéter, d’autant que sa rivalité avec Simon va redoubler, alors que les deux sont sous le charme de la séduisante Cathy…

Ce film donne à Delon l’occasion de choisir le rôle du policier, après les truands magnifiques des volets précédents. Dans ce film crépusculaire, les gangsters sont montrés tantôt comme les fantômes d’une tradition criminelle, tantôt comme les derniers êtres vivants d’un univers en carton-pâte – à plusieurs étapes de l’action, Melville utilise sciemment des décors, des maquettes ou des peintures qui font remarquer l’artifice filmique. L’alternance visuelle entre « vrai » et « faux » va de pair avec la double vie ou la duplicité des personnages. Paradoxalement, l’inspecteur Coleman est sans doute le plus « faux » et le plus immoral des personnages, s’inscrivant ainsi dans la logique commune à la trilogie, selon laquelle les forces de l’ordre propagent inévitablement le mal qu’elles sont censées combattre. Un flic, dernier film de Melville, mal reçu à sa sortie, est aujourd’hui reconnu comme une étape dans l’histoire du film noir.  
Denitza Bantcheva

Petit Kursaal
Du 10 au 11 juin 2025
Mardi 10 juin 2025 à 20h30
Mercredi 11 juin 2025 à 18h
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

Précédé du Café-ciné mercredi 11 juin à 17h.

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