Melancholia
Lars von Trier – 2h10, Danemark / Suède, 2011
avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Alexander Skarsgård
Prix d’interprétation féminine, Festival de Cannes
À l’occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la sœur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre…
C’est une histoire qui commence par la fin : la fin du monde. Cinq minutes d’ouverture, sur les notes de Tristan et Isolde, pendant lesquelles Lars von Trier présente les motifs du récit avec une puissance symbolique rare. Ces cinq minutes lancent, en majesté, l’œuvre la plus accomplie du cinéaste danois. […] Après un règlement de comptes familial façon Festen, le deuxième acte bascule dans la science-fiction poétique. La vérité des êtres se dévoile à mesure que l’apocalypse approche. Et Lars von Trier délaisse sa misogynie pour signer deux beaux portraits de femme. Justine (Kirsten Dunst) trouve enfin la paix dans le chaos ; sa sœur, Claire (Charlotte Gainsbourg), ne peut se résoudre à disparaître, car elle a beaucoup à perdre : son fils. Le petit garçon observe le rapprochement de la planète Melancholia à travers un télescope bricolé avec un bâton et une tige de fer. Cette touche de simplicité dans une mise en scène au baroque grandiose est la plus belle trouvaille du film.
Samuel Douhaire, Télérama
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