Kafka, le dernier été
Georg Maas, Judith Kaufmann – 1h38, Allemagne, 2024
avec Sabin Tambrea, Henriette Confurius, Daniela Golpashin
À l’été 1923, au bord de la Baltique, Franz Kafka fait la rencontre de Dora Diamant, jeune animatrice pour enfants dont il tombe éperdument amoureux. Le célèbre écrivain le sait, tout s’oppose à cette idylle : sa santé déclinante, son spleen chronique, la mainmise de son père sur sa vie. Mais auprès de la jeune femme, Franz retrouve le goût d’écrire et l’envie de profiter de chaque minute. Comme pour faire du temps qu’il lui reste un grand chef-d’œuvre.
Kafka à fond sur une moto, Kafka portant des casiers d’oignons, Kafka faisant la planche en buvant des yeux le bleu du ciel, Kafka grignotant un biscuit face au soleil couchant… Pour qui connaît, de près ou de loin, l’œuvre de Kafka, souvent jugée sombre et repliée sur elle-même, ces scènes d’allégresse ont de quoi surprendre. Les réalisateurs de Kafka, le dernier été évitent habilement l’écueil classique des biopics (tout raconter, au risque de ne rien dire d’intéressant) pour se concentrer sur les mois où Kafka s’est remis à écrire et, après des années de peurs de la conjugalité et de blocages divers, à connaître une véritable et ultime histoire d’amour.
Ariane Nicolas, Philosophie Magazine
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