Juliette est dans une maison. Derrière elle, son père pose un document sur une table.
© Carole Bethuel
Juliette est à droite et rigole. Son père, sa mère et sa soeur sont à gauche et la regarde.
© 2024 Kake Productions
Photo de famille dans un salon, sur un canapé. Tout le monde regarde l'objectif.
© Carole Bethuel
Juliette est dans une maison. Derrière elle, son père pose un document sur une table.
© Carole Bethuel
Juliette est à droite et rigole. Son père, sa mère et sa soeur sont à gauche et la regarde.
© 2024 Kake Productions
Photo de famille dans un salon, sur un canapé. Tout le monde regarde l'objectif.
© Carole Bethuel

Juliette au printemps

Blandine Lenoir – 1h36, France, 2024
avec Izïa Higelin, Sophie Guillemin, Jean-Pierre Darroussin

Juliette, illustratrice de livres pour enfants, quitte la ville pour retrouver sa famille quelques jours : son père si pudique qu’il ne peut s’exprimer qu’en blagues, sa mère artiste peintre qui croque la vie à pleines dents, sa grand-mère chérie qui perd pied, et sa soeur, mère de famille débordée par un quotidien qui la dévore. Elle croise aussi le chemin de Pollux, jeune homme poétique et attachant. Dans ce joyeux bazar, des souvenirs et des secrets vont remonter à la surface.

Blandine Lenoir, à travers son héroïne, choisit de croquer ces silhouettes ordinaires : leurs manies, leurs chagrins, leurs tabous, mais aussi leurs corps nus. Dans leurs non-dits, la réalisatrice puise matière à rire autant qu’à émouvoir et réussit assez joliment ce jeu d’équilibriste que demande la tragi-comédie. […] Juliette au printemps décortique délicatement ce consensus tacite qui fait la famille : les secrets à moitié avoués, les tragédies qui ont échoué à rapprocher et les petites habitudes transmises par hasard. […] Ce portrait tendre tire sa douceur de la bande dessinée de Camille Jourdy dont il est l’adaptation, mais aussi de son casting intelligent (Izïa Higelin dans une surprenante retenue face à Sophie Guillemin, tout en puissance). Avec ce quatrième long métrage, Blandine Lenoir continue discrètement de se faire la portraitiste de plusieurs générations de femmes. Ses films (Zouzou, 2014 ; Aurore, 2017 ; Annie colère, 2022) dialoguent comme des amies entre elles, de tout ce qui fait ou non la vie d’une femme : des frustrations au désir d’indépendance, en passant par l’avortement ou la ménopause. Ils sont, par là, les exemples très concrets d’un cinéma féministe et populaire, qui a plus que jamais foi en la force des représentations.
Rose Baldous, Les Inrocks

Petit Kursaal
Le 30 juillet 2025
Mercredi 30 juillet 2025 à 18h
Mercredi 30 juillet 2025 à 20h30
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

→ Précédé du court métrage Pool (Francis Magnin – 8 min, 2019)

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