Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Michel Gondry – 1h48, États-Unis, 2004
avec Jim Carrey, Kate Winslet, Kirsten Dunst
Oscar du meilleur scénario original
Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur histoire d’amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l’inventeur du procédé Lacuna pour qu’il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattache à Clementine.
Ce qui rend le film de 2004 si unique, c’est la façon dont Charlie Kaufman et Michel Gondry ont fait appel à la science-fiction, un genre traditionnellement mobilisé pour explorer le lointain, l’altérité et l’inaccessible, pour traiter ici des sujets aussi viscéraux et familiers que l’amour, la perte et les mécanismes de protection. En 2015, le magazine Screencrush expliquait d’ailleurs que la « science-fiction avait longtemps exploré ce que signifiait le fait d’être humain, mais que Eternal Sunshine of the Spotless Mind se distinguait en se concentrant sur l’expérience de l’amour, de la souffrance et de la confusion. » Ainsi, la technologie mobilisée dans le film pour aider les personnages à effacer leurs souvenirs sert davantage à explorer la complexité du sentiment amoureux qu’à se projeter dans le futur.
Sophie Laroche, Radio France
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