ET PUIS NOUS DANSERONS

LEVAN AKIN – 1H51, SUÈDE, 2019
AVEC LEVAN GELBAKHIANI, BACHI VALISHVILI, ANA JAVAKISHVILI

Merab s’entraîne depuis son plus jeune âge dans le cadre de l’Ensemble national géorgien avec sa partenaire de danse, Mary. Son monde est brusquement bouleversé lorsque le charismatique Irakli arrive et devient son plus fort rival et son plus grand désir.

Un film réalisé en Géorgie, pays de l’ancien bloc soviétique, c’est peu banal. Mais la rareté de celui-ci tient tout autant à son intensité et à son éclat. La danse traditionnelle géorgienne, vitrine de l’identité nationale, y condense une déchirante histoire d’émancipation. Un jeune danseur de l’Ensemble officiel prend conscience de sa non-conformité à l’idéal martial et viril de cette discipline. Dans le même temps, il découvre ses désirs et ses sentiments pour un beau concurrent, dans un monde où l’homosexualité est supposée « ne pas exister » et où, pourtant, l’homophobie pèse lourdement. Tourné, pour ces raisons mêmes, dans des conditions difficiles par un fils de Géorgiens exilé en Suède, Et puis nous danserons brille d’abord par le récit, tout en exaltation juvénile, d’un premier amour. Puis bouleverse par l’évocation d’une impasse personnelle et politique, avec la révolte et la fuite à l’horizon. Une magnifique révélation. 
Louis Guichard, Télérama

Du 7 au 8 mars
Le 7 mars 2020 à 20h15
Le 8 mars 2020 à 11h
de 2,50 à 5€