Ciné-spectacle
Dans cette échappée poétique signée Mathieu Bauer, la musique protéiforme de Sylvain Cartigny et le verbe éclairé de Stéphane Goudet célèbrent l’inventivité de Buster Keaton. La musique demeure omniprésente sans toutefois se fixer sur un mode d’expression (pop, jazz, répétitif). Le spectacle qu’elle irrigue est également irréductible à un genre. Buster ne relève pas du ciné-concert et pas davantage de la performance théâtrale ou de la conférence illustrée. C’est une création hybride et débridée.
— Pierre Gervasoni, Le Monde