Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM
Cycle Cinékino Benni - Cinéma - Les 2 scènes
© AD VITAM

Benni (Systemsprenger)

Nora Fingscheidt – 1h58, Allemagne, 2019
Avec Helena Zengel, Albrecht Schuch, Gabriela Maria Schmeide

Benni a neuf ans. Négligée par sa mère, elle est enfermée depuis sa petite enfance dans une violence qu’elle n’arrive plus à contenir. Prise en charge par les services sociaux, elle n’aspire pourtant qu’à être protégée et retrouver l’amour maternel qui lui manque tant. De foyer en foyer, son assistante sociale et Micha, un éducateur, tentent tout pour calmer ses blessures et l’aider à trouver une place dans le monde. 

Nora Fingscheidt signe avec son premier long-métrage une oeuvre d’une impressionnante justesse qu’elle puise en partie dans sa propre expérience : 
« J’ai toujours eu envie de faire un film sur une petite fille « sauvage » car j’étais moi-même une sauvageonne quand j’étais enfant ». Avec la même intensité, elle parvient à plonger dans le malaise voire l’effroi qu’inspire Benni lors de ses déchaînements de violence verbale et physique, tout en rendant proche et terriblement attachante cette fillette consumée par sa vaine quête d’amour maternel, rejetée et déplacée au gré de ses accès de rage. À l’opposé de la plupart des films sur l’enfance à la marge, Benni ne se veut pas une charge contre les services sociaux. Nora Fingstcheidt a enquêté dans les institutions et partagé le quotidien de ses travailleurs sociaux, régulièrement sur la corde raide entre une distance professionnelle nécessaire et un investissement émotionnel inévitable mais souvent douloureux. 
Sa réalisation, énergique et colorée, favorise l’empathie en nous immergeant dans le chaos intérieur de Benni. L’interprétation exceptionnelle d’Helena Zengel, ange blond, aux grands yeux bleus et à la peau diaphane lui permet d’incarner tous les paradoxes de son personnage, tendre et violent, désespéré et joyeux. Beau et déchirant. 
Corinne Renou-Nativel, La Croix 

Petit Kursaal
Du 14 au 19 octobre
Le 14 octobre 2021 à 20h+ débat
Le 18 octobre 2021 à 18h
Le 19 octobre 2021 à 14h15+ présentation
Tarif cinéma

de 3 à 5,5 €

à l'unité
plein tarif  5,5 €
tarif réduit*  4,5 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 3 €

carte cinéma (10 places)
plein tarif  45 €
tarif réduit*  35 €
tarif spécial** / vacances au cinéma 25 €

*/** → voir les bénéficiaires des tarifs réduit et spécial

Sortie en salle le 22 juin 2020 
Meilleur premier film – festival de Berlin 2019