Nous sommes vivants, libres comme l'art !

publié le 24/04/2015

Théâtres, bibliothèques, festivals, musées, centres d’art, compagnies, journaux : voilà les sentinelles quotidiennes de la liberté d’expression.

Ils garantissent à tous les habitants du territoire national - quelles que soient leurs origines et leurs conditions sociales - d’être acteurs de leur émancipation et de leur conscience.
Ils garantissent aux artistes et aux auteurs de s’exprimer en toute liberté, d’interroger le monde, de lutter contre les fondamentalismes, les idées reçues et l’intolérance.

Seul l’art fait appel à la sensibilité de chacun de manière universelle. Pour cela, depuis l’invention de la démocratie, l’art précède et nourrit le politique dans la cité.
Le politique a donc pour devoir de le protéger.

Dans la période de réorganisation territoriale et de crise que traverse notre pays, la puissance publique doit s’appuyer sur le secteur artistique et culturel.

Aujourd’hui pourtant, des lieux et des projets sont menacés.
Certains ont déjà disparu, d’autres sont contestés dans leur légitimité.
La liberté des citoyens, des spectateurs et des artistes est menacée.

Après les attentats de janvier 2015, nous sommes plus que jamais conscients que ce n’est pas la culture qui coûte cher, mais son absence.

Il faut agir maintenant !
Nous sommes nombreux, nous sommes engagés, et nous sommes la République.
Nous sommes dans les écoles, les centres sociaux, au travail et dans la rue...

Manifestons-nous ! Parlons à nos élus, nos voisins, nos proches et nos enfants des valeurs d’ouverture, de liberté et de justice que nous défendons.
L’avenir nous appartient, nous en sommes responsables, ensemble.
Nous invitons à porter ce message, à l’imprimer, à l’afficher :

Nous sommes vivants, libres comme l’art !

Communiqué du Syndeac du 7 avril 2015

 

Ilustration © Serge Bloch