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Clap de fin pour l’atelier théâtre à Planoise

atelier de pratique artistique

publié le 14/05/2019

Jeudi 9 mai s’est tenu le dernier atelier théâtre avec le groupe de jeunes planoisiens et planoisiennes.

Avec la complicité des artistes, ils nous ont livré un endroit de leur travail en laissant exprimer leur imaginaire et leur spontanéité. 

Bravo à eux et à tous les partenaires qui ont rendu ce projet possible.

Pour finir en beauté, voici le témoignage d’une enseignante qui a suivi l’atelier, une image arrêtée sur cette belle aventure artistique et humaine. À l’année prochaine ! 

"On était à peine arrivés qu'il fallait déjà repartir. La séance de théâtre de jeudi dernier est passée vite comme d'habitude, mais cette fois encore plus vite que d'habitude. Catherine, la comédienne, après une phase d'échauffement, nous a mis en situation. Instantanément. Quelques répliques de A et de B entre les mains et nous devions combler les trous du texte. Et Dieu sait qu'il y en avait, des trous ! Alors, chacun des binômes s'est activé dans son coin. Il a fallu définir un lieu, une époque, des sentiments, des déplacements, des tons, des regards, des gestuelles, des silences, des distances. Et puis, il a fallu répéter, répéter, répéter. Il a fallu, enfin, se présenter devant les autres... Eh oui, le trac nous inquiétait, nous taquinait, nous chahutait même. « Respirez ! » disait Catherine, « Respirez ! ». Nous nous sommes exécutés. Et d'un seul coup d'un seul, tout est parti ! Nous nous sommes lancés !

Résultat ? Quatre mises en scène surprenantes. Les mystérieux A et B de Daniel Besnehard nous animaient. Nous voulions approfondir le texte, creuser les mots, déterrer les sens cachés mais nous n'avions plus le temps. Nous étions attendus à vingt heures au théâtre Ledoux pour assister au spectacle Eins, Zwei, Drei. Le titre, sans discuter, donnait l'apparence de l'ordre. Mais comme toute apparence, elle était trompeuse : déroutant et même complètement déjanté ce spectacle avec ses 3 artistes fêlés. Comment dit-on aussi ? Barrés. Oui, c'est ça, barrés. Qu'importe, nous, on a adoré ! »