Le Préambule des étourdis

Spectacle annulé

À la suite d'une blessure du comédien principal, nous sommes contraints d'annuler ce spectacle et nous vous proposons plusieurs solutions de remplacement :
• un programme de courts-métrages d'animation intitulé Petites Casseroles et tiré du même album jeunesse qui avait inspiré la création du Préambule des étourdis (La Petite Casserole d'Anatole, d'Isabelle Carrier) : mercredi 22 mars à 19h à l'Espace

• l'échange de vos billets pour un autre spectacle familial de la saison, au même tarif : Le Mercredi de l'Orchestre, un concert commenté spécialement conçu pour les enfants au cours duquel les musiciens de l'Orchestre Victor Hugo interpréteront des extraits de la Symphonie en ut de Georges Bizet, sous la direction d'Arie van Beek : mercredi 29 mars à 17h au Théâtre Ledoux

• le remboursement intégral de vos billets, si aucune de ces deux propositions ne vous satisfait.

Merci de votre compréhension.

Anatole n’est pas comme les autres et les autres n’aiment pas du tout ça. Moqué par une meute, le garçon – qui traîne littéralement une casserole derrière lui – se réfugie dans son univers créatif. Un jour, Miette finit par se détacher du groupe de médisants. Contrairement aux apparences, elle s’y connaît en matière de casseroles... Inspirée du livre La Petite Casserole d’Anatole, d’Isabelle Carrier, cette pièce évoque la question du handicap avec finesse et poésie. Une histoire qui parlera intimement aux enfants autant qu’aux adultes.

Pour échapper à une meute qui médit et s’effraie face à sa différence, Anatole trouve l’abri dans son atelier. Il y fabrique des créatures faites de vêtements, de couronnes, de fourrures, de bois de cerf et de masques. Ces œuvres expriment les sentiments et la colère du jeune garçon qui ne parle pas. Le spectateur, lui, entend sa voix intérieure. Pour raconter cette histoire, Estelle Savasta a imaginé un univers plastique qui mêle décor épuré et création vidéo. Entre Anatole et les autres, il y a cette surface opaque qui rend le monde flou. Il y a aussi la musique abstraite de Paul Levis qui résonne comme une batterie de cuisine. Dans cette pièce de théâtre corporel, les comédiens frappent par leur présence. Ici, le mouvement a la parole.