la jeune fille et la mort

A partir des deux célèbres pièces de Schubert,le quatuor n°14 et le lied du même nom, c’est toute la question du romantisme dans la danse d’aujourd’hui que pose Thomas Lebrun. Car après un tumultueux XXe siècle, dont les dernières années ont propulsé l’art chorégraphique vers les frontières de l’abstraction, que reste-t-il du lyrisme, que reste-t-il du romantisme?Le chorégraphe s’est donné tous les moyens de répondre à ces questions, en s’entourant de sept danseurs,d’un chanteur lyrique et de l’indispensable quatuorà cordes, le jeune Quatuor Voce.

Avec cette pièce exigeante dont la sobriété formelle est soulignée par un éclatant «noir sur blanc», Thomas Lebrun réconcilie la danse contemporaine avec ce qu’il appelle «la discrète résistance du romantisme.»

«Thomas Lebrun revisite le mythe romantique avec une remarquable maîtrise. Il en tire une pièce sombre et puissante, offrant au verbe du corps une force hors du temps.»

La Croix