desperado
ROBERT RODRIGUEZ / BIKINI MACHINE
Le film culte de Robert Rodriguez – camarade de jeu de Quentin Tarantino – revu et augmenté par le groupe le plus tropézien de toute l’Île et Vilaine.
Une heure et quarante minutes de flingues, de poussière, de sombreros dépaillés et de rock vintage, dans la moiteur d’un Mexique de série B.
Aux commandes de la bande-son réalisée en direct, Bikini Machine, un groupe rennais qui depuis 2001 et après cinq albums, s’est taillé une solide réputation et une place à part sur la scène rock française. Entre surf, rockabilly et électro, le groupe est à l’image de son nom: implacable et sexy, tout entier baigné des rythmes, des odeurs et des saveurs des années 1960, avec en prime une touche d’électronique pour dynamiser le tout.
Et de la dynamite, il en faut pour suivre le rythme effréné de Desperado, western contemporain hyperactif, construit comme un hommage survitaminé au cinéma bis des seventies, peuplé de méchants à la gâchette facile, d’un héros à la guitare fatale (Antonio Banderas) et d’une beauté vénéneuse à qui l’on ne refuse rien (Salma Hayek). Une démarche esthétique qui ne pouvait que plaire à Bikini Machine, chantre du rétro cuisiné à la sauce contemporaine, et qui s’empare donc de ce règlement de comptes géant pour habiller de rythmes endiablés des fusillades chorégraphiées comme des valses viennoises... Caramba!
Générique
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