Badke

Badke est l’anagramme de dabke* , la danse folklorique palestinienne dont se sont inspirés les chorégraphes Koen Augustijnen et Rosalba Torres, la dramaturge Hildegard De Vuyst et dix interprètes palestiniens. Ils revisitent ici la variante populaire, en la confrontant à la danse contemporaine, au hip-hop, à la capoeira et au cirque. Portés par une danse exubérante et puissante, les interprètes expriment le désir de faire partie du monde extérieur et d’appartenir à un lieu. Une revendication dans la joie.

Avec la complicité des Ballets C de la B et du KVS (Théâtre Royal Flamand), des performeurs palestiniens puisent dans la tradition de la dabke. Lors de fêtes, danseurs et danseuses se tiennent par la main et frappent très fort le sol du pied. Un geste qui marque le rythme, autant qu’il semble affirmer la volonté de prendre racine dans un territoire partagé. Les danseurs confrontent cette tradition locale à des éléments de danse populaire mondiale : un désir sans égal d’appartenance palestinienne tout en souhaitant faire partie d’un monde du dehors. Au rythme de la musique envoûtante de Naser Al-Faris, les jeunes Palestiniens dansent corps et âme dans un véritable feu d’artifice.

*dabke signifie "taper du pied"