Le Voleur de Bagdad
Ludwig Berger, Michael Powell, Tim Whelan
1h46, Royaume-Uni, 1940/2012
avecConrad Veidt, Sabu, June Duprez, John Justin
Au pays des Mille et une nuits, une femme offre l'hospitalité à un jeune aveugle qui lui raconte que, dans un autre temps, il était le roi Ahmad, seigneur tout-puissant de Bagdad, et qu'il a été trahi et jeté en prison par son vizir Jaffar. Grâce à l'aide de son compagnon de cellule, Abu, le plus célèbre voleur de Bagdad, le jeune roi parvient à s'échapper, s'enfuit à Bassorah, et y tombe amoureux de la fille du sultan. Mais ce dernier a juré la mort à quiconque oserait poser le regard sur la princesse...
A qui doit-on alors cette somptueuse aventure tirée des Mille et Une Nuits ? Sa splendeur visuelle, ses décors et ses couleurs incroyables de beauté appartiennent totalement à l'esthétique de Michael Powell, habilement servie par le travail du chef opérateur Georges Périnal. C'est un véritable enchantement, un plaisir de tous les instants (auxquels participent les comédiens, l'inquiétant Conrad Veidt autant que le bondissant Sabu), la richesse visuelle contrebalançant quelques faiblesses du script. Si vos enfants ont aimé Aladdin, des studios Disney, qu'ils regardent Le Voleur de Bagdad : ils verront la même histoire, en chair, en os, magie et Technicolor véritables. Aurélien Ferenczi, Télérama