La mort en direct

C’est l’histoire d’un homme qui a une caméra greffée dans le cerveau et qui filme donc tout ce qu’il regarde. 
C’est l’histoire d’une femme, Katherine Mortenhoe, qui s’enfuit pour «mourir libre». Voulant échapper aux médias, en l’occurrence une émission de télévision, elle ne sait pas qu’elle est aidée dans sa fuite par celui-là même qui la filme.

En revoyant la copie de La Mort en direct restaurée j’ai éprouvé un grand bonheur. Celui de rédécouvrir le vrai film que j’avais tourné, en version originale anglaise et en scope. Là, j’ai retrouvé intact tous les parti pris de lumière, le lyrisme des paysages , des ciels d’Ecosse magnifiquement photographiés par Pierre William Glenn. J’ai ressenti la fierté de constater que tout ce que disait le film restait d’actualité et tristement prémonitoire. Fierté devant la musique splendide d’Antoine Duhamel et les décors de Tony Pratt. Et bien sûr Romy, divine Romy, qui m’apprit tant de choses...

Bertrand Tavernier