La belle et la bête

JEAN COCTEAU - 1H35, FRANCE, 1946
AVEC JOSETTE DAY, JEAN MARAIS, MARCEL ANDRÉ

Pour l’offrir à sa fille, le père de la Belle cueille, sans le savoir, une rose appartenant au jardin de la Bête, qui s’en offense. Afin de sauver son père, la Belle accepte de partir vivre au château de la Bête.
 
Directeur de la photographie: Henri Alekan
Sa passion pour la lumière prit la forme en 1984 d’un livre magnifique, l’un des plus beaux jamais écrits sur la fabrication du cinéma, Des lumières et des ombres. Alekan a éclairé cent trente films pour Cocteau, Carné, Clément, Gance, Losey… Il fut reconnu en 1946, en signant coup sur coup la lumière de deux films célèbres, La Bataille du rail, essai néoréaliste de René Clément qui met en scène la résistance des cheminots et La Belle et la Bête, rêverie magique de Jean Cocteau hantée par la beauté de Jean Marais et de Josette Day. Il est difficile d’imaginer films plus différents, mais c’est la force d’Alekan de savoir travailler avec des cinéastes multiples: «Le rôle de la lumière est de toucher le spectateur par l’émotion, et la lumière juste (plutôt que la bonne lumière) est celle qui préside très exactement à la rencontre de cette émotion et de l’esprit du film.» Amos Gitaï (Esther, 1985, Berlin Jérusalem, 1989) et Wim Wenders (L’État des choses, 1982, Les Ailes du désir, 1987), seront ses ultimes démiurges. On n’oubliera pas les magnifiques aplats de noirs et de blancs des Ailes du désir, sur lesquels on avait littéralement l’impression de s’envoler.
Extraits de Henri Alekan rejoint la lumière, Libération, 16 juin 2001, Antoine De Baecque

Du 5 au 13 octobre 2015
Lundi 5 octobre 2015 à 18h30
Vendredi 9 octobre 2015 à 21h
Mardi 13 octobre 2015 à 18h30
de 2,50 à 5€

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