AVEC LE SANG DES AUTRES

«Et nous nous sommes retrouvés pas très nombreux pour faire le film… Les établis de 68 étaient déjà repartis, ils avaient repris leurs études pour la plupart… La société ronronnait à nouveau… Bruno a fini le film pratiquement seul. Il voulait que je raconte le travail à la chaîne. C’est là que j’ai enregistré au magnétophone mon texte sur mes mains…»
Christian Corrouge

«Nous avons réussi, par un tour de passepasse dont nous étions assez fiers, à obtenir les images des chaînes Peugeot. Les entretiens se déroulaient dans un climat de confiance et d’intimité, venu des années passées côte à côte. Mais ce n’était plus «leur» film. Il reste à mes yeux un témoignage précieux, plus que sur le travail proprement dit, sur l’emprise et l’usure que cette emprise fait subir à des hommes et des femmes.»
Bruno Muel