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UMBERTO D.

1H28, ITALIE, 1952
AVEC CARLO BATTISTI, MARIA-PIA CASILIO

Umberto Domenico Ferrari ne parvient plus à subvenir à ses besoins. Accompagné de son chien, le vieil homme passe ses journées à tenter de rembourser ses dettes. Un jour, il parvient à dormir gratuitement à l’hôpital. Mais, de retour dans sa chambre, il découvre qu’elle est en travaux et que son chien a disparu...

Umberto, c’est en quelque sorte le Roberto du Voleur de bicyclette, qui aurait vieilli mais serait poursuivi par la même fatalité: celle qui s’attache aux humbles. Comme souvent chez De Sica, le spectateur perçoit les moindres battements de cœur du héros: précipités, affolés, par exemple, lors d’une sublime scène de suicide manqué... Plus que jamais, c’est un film d’actualité: les marchands de sommeil veillent toujours, et aujourd’hui le vieux fonctionnaire pourrait fort bien être un jeune clandestin, ou encore un homosexuel rejeté par son propre milieu. Ce qui est terrible dans Umberto D., c’est que le héros semble parfaitement en phase avec les gens qu’il côtoie: il vient du même monde, a une culture et une élégance rare, il analyse parfaitement sa situation: mais rien n’y fait... Chef-d’œuvre toujours bouleversant.
Christophe Pellet, Télérama

 

Du 3 au 6 mars
Le 3 mars 2016 à 20h30
Le 5 mars 2016 à 18h30
Le 6 mars 2016 à 20h
de 2,50 à 5€